Ghostbusters Rise of the Ghost Lord : Test de la version Quest 3
On part à la chasse aux fantômes avec Ghostbusters Rise of the Ghost Lord sur Quest et PSVR2 !
Ghostbusters Rise of the Ghost Lord du studio Ndreams connu pour des titres VR comme Synapse ou Fracked est disponible depuis le 26 octobre sur les boutiques Meta Quest et PS Store au tarif de 35€ dans sa version standard ou 56€ dans sa version Full Containment Edition. Le jeu s’appuyant sur la licence cinématographique Ghostbusters était patiemment attendu par une grande partie de la communauté VR et ce quelque soit la plateforme. La version Meta Quest dispose en plus du contenu classique, d’une expérience de réalité mixte.
Test Vidéo
Prise en main
Nous commençons nos premiers pas dans Ghostbusters Rise of the Ghost Lord par le tutoriel. En tant que jeune recrue de la succursale Ghostbusters de San Francisco, nous sommes envoyé par Gabriella au manoir de Hookfaber afin de récupérer son matériel de chasseur de fantôme qu’elle a précédemment oublié. Si déjà le fait d’avoir oublié son matériel était étrange, le lieu dans lequel nous pénétrons l’est tout autant et c’est là que nous allons apprendre les fonctions de bases qui feront de nous un membre à part entière des Ghostbusters.
Une fois le tutoriel terminé nous regagnons après un long temps de chargement, seul face à une image 2D, le lobby qui n’est autre que le QG local. Heureusement pour nous, durant cette attente nous pourrons nous délecter du tube légendaire de la série cinématographique.
Dans le QG nous aurons accès au coin vestiaire dans lequel nous pourrons sélectionner notre avatar. Alors selon la version du jeu (Standard ou Full Edition) pour laquelle vous avez craqué, ce choix d’avatar sera variable. Quoiqu’il en soit nous avons le choix entre des personnages féminins et masculins. Au fil de notre progression, de nouvelles tenues seront à débloquer.
Dans ce QG nous retrouvons un coin entrainement chronométré, notre ordinateur de progression, le coin atelier où nous pourrons perfectionner notre équipement. S’y trouve aussi le plan de la ville où seront proposées les différentes missions ainsi que le « musée des horreurs » dans lequel nous en apprenons un peu plus sur le bestiaire des fantômes que nous aurons découvert.
Gameplay
Suite au tutoriel je m’attendais à poursuivre son scénario, il n’en est rien puisque Ghostbusters RGL n’a pas de mode histoire. En effet le studio Ndreams a fait le choix de ne proposer qu’une compilation de missions sans réels liens les unes avec les autres, faisant du titre axé coopératif multijoueur. Il est tout de même possible de jouer les 42 missions proposées seul avec un fantôme bot. Cette absence de mode histoire est fort regrettable, il y avait clairement matière à en faire un.
Le gameplay est clairement orienté arcade, il n’y a guère de motion gaming hormis pour manipuler notre panoplie de Ghostbusters (Fusil à proton, PKE, Piège) ou pour attraper quelques rares objets du décors, actionner des commandes, transporter des bidons. Il n’y a pas de rechargement tactique de notre fusil, ni physiquement ni par l’action d’une touche de nos contrôleurs VR, seule l’action de feu en appuyant sur notre trigger est disponible. C’est dommage car exception faite d’appuyer sur la touche A et/ou X afin de refroidir notre canon la monotonie s’installe vite. Toutefois lorsque nous sommes « slimés », il nous faudra faire un « give me Five » avec un de nos coéquipiers afin de se libérer de tout cet ectoplasme. Idem, lorsque nous serons entourés de mini marshmallow man il nous faudra de nos mains nous en débarrasser.
Toutefois même si ces actions sont rares, elles sont précises tout comme le sont les tirs où on se prend à essayer de contrecarrer l’effet de recul de notre arme. Nous devons en outre régulièrement bouger et secouer le fantôme pris dans le faisceau à proton, de toute façon si on reste immobile on est rapidement pris pour cible. Et malgré que nous bougions beaucoup je n’ai pas ressenti de motion sickness.
Chose très positive, l’accès aux parties publiques comme privées se font rapidement. Les missions peuvent se jouer jusqu’à 4 et nous trouvons toujours au minimum un joueur pour partir à l’aventure. Il y a donc du monde sur les serveurs et ces derniers fonctionnent bien pour un jeu se voulant « uniquement » multijoueurs.
Pour l’instant le choix du studio Ndreams de faire de Ghostbusters RGL un jeu coop multi basé sur un gameplay très arcade porte ses fruits puisque le titre est ainsi accessible à tous types de joueurs. De plus, la mort y est exsangue (un simple « give me Five » suffit pour repartir de plus belle) ce qui permet de jouer longtemps.
Les missions proposées sont réparties sur sept cartes que compte le plan de la ville, chacune permettant de jouer aléatoirement et procéduralement à quatre styles de missions allant du simple wave shooter, au wave shooter chronométré ou à l’escorte du giga piège. Ces missions, bien que plaisantes à plusieurs sont quelque peu redondantes, on espère dans un futur proche du contenu supplémentaire.
A noter également que les menus offrent différentes possibilités de réglages de confort, de choix de locomotion et de réglages divers. Le jeu est en anglais sous-titré français.
Realité Mixte
Point fort de cette version Meta Quest, le titre compte une expérience en réalité mixte où nous nous confrontons chez nous à l’énorme Stay Puft Marshmallow man. Cette expérience est vraiment réussie je me suis vraiment éclaté en esquivant, en tirant…. Je vous invite à regarder la vidéo test pour voir ce que ça donne.
Cette expérience est toutefois à réaliser avec un casque Quest3 ou Quest Pro, sur Quest2 ça n’aura pas du tout la même saveur.
Graphismes
Le jeu est en cell shading, il est de qualité, c’est net. Nous oscillons cependant entre des textures possédant du relief et d’autres qui en sont totalement dépourvues. On a de beaux effets de lumières lors des tirs, on peut détruire une partie des décors et notre faisceau à proton laisse des traces là où il passe.
Cependant certains objets 3D affichent des textures grossières, tout comme nos avatars qui manquent cruellement de finesse. D’ailleurs, face à la glace dans le coin vestiaire, ça scintille beaucoup et plus on s’en rapproche plus c’est prononcé. Et que dire de la Ghostbusters Car ? Franchement Là je m’attendais à beaucoup mieux d’autant quelle trône fièrement dans le hall du QG.
Les environnements graphiques soufflent donc le chaud et le froid, c’est comme si le studio avait décidé de mettre le paquet sur certaines parties de la carte et d’en délaisser le reste. Ainsi par exemple, le tablier du pont de San Francisco est riche de décors, il y a de la profondeur, de la verticalité mais au delà il n’y a pas d’arrière plan. Dans Chinatown la salle principale est « massivement » meublée quand les salles secondaires sont plus qu’épurées.
En revanche les fantômes font moins cartoon et ont une réelle expression, dommage que ces derniers manquent de variété.
En résumé, malgré une direction artistique des plus étrange, des environnements à la fois riche et vides, quelques bugs et éléments de décors pas à la hauteur le jeu reste graphiquement net et de bonne facture.
Ambiance sonore
On touche là sans doute au très gros point fort du titre puisque nous retrouvons la musique originale de la licence donnant rapidement l’envie de danser à son rythme. On retrouve également le fameux Klaxon de la Ghostbusters car. Le studio montre là son soucis du détail et sans aucun doute sa passion pour la franchise.
Les bruitages sont volumineux on entend craquer gratter, râler, c’est très immersif. Même la voix de Gabriella qui parle beaucoup est bienveillante et apporte profondeur au titre. Seuls quelques bruitages de mauvaise facture et de surcroit en décalage par rapport à l’action ternissent un peu cette ambiance sonore jusque là parfaite.
En conclusion
Pour son jeu Ndreams a fait des choix forts, comme le fait de ne proposer un gameplay arcade afin qu’il soit accessible à n’importe quel type de joueur tout en ne proposant que du multijoueur coopératif même si, et c’est sans intérêt, il est possible de jouer en solo. Ces deux choix se combinent afin de proposer une jouabilité rapide pour espérer ainsi attirer du monde sur les serveurs et les garder le plus longtemps possible.
Bien que le titre soit de bonne facture générale malgré quelques suffisances, après de nombreuses heures de jeu j’ai ressenti une certaine forme de lassitude, le bestiaire d’ennemis est trop peu varié tout comme les missions, le manque d’une réelle histoire fait clairement défaut alors qu’une telle licence aurait mérité bien plus.
Toutefois pour un jeu résolument axé multi-coop, le contrat est rempli tant dans le gameplay que dans l’accès aux parties en ligne. On travaille réellement en équipe (de préférence avec une escouade de copains) et l’on passe un réel bon moment.
Sans oublier l’expérience MR qui est un réel plus.Ghostbusters Rise of the Ghost Lord
Score - 65%
65%
- Expérience MR
- Ambiance sonore
- Accès rapide aux parties
- Du monde sur les serveurs
- Plaisir de jouer entre potes
- Pas de mode histoire
- Monotonie
- Trop arcade
- Environnements plus ou moins vides
Ghostbusters Rise of the Ghost Lord
Editeur : nDream
Développeurs : nDream
Plateformes : Meta Quest, PS5
Date de sortie : 26 octobre 2023
Multijoueur : Oui
Prix : à partir de 35€
Site officiel
Jeu fourni par l’éditeur, testé sur Quest 3