Another Fisherman’s Tale [TEST]

Sorti en 2019, A Fisherman’s Tale proposait une aventure et des énigmes remarquables à base de dioramas. InnerspaceVR aurait pu se contenter d’exploiter à nouveau ce concept pour Another Fisherman’s Tale mais le studio a opté pour une approche totalement différente cette fois. A travers cette suite, nous retrouvons Bob le pécheur et explorons son passé à travers des énigmes et un gameplay tout à fait unique.

L’histoire de Bob

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L’histoire de Another Fisherman’s Tale se vit à travers deux perspectives différentes. Lors des phases de gameplay, le joueur incarne Bob et revisite les épisodes passés de sa vie. Et à la fin de chaque chapitre, le joueur se retrouve brièvement dans les bottes de Nina, la fille de Bob, l’occasion de découvrir les récits de son paternel aux prises avec des pirates et des créatures mythiques.

Les phases avec Nina sont rafraichissantes, elles permettent de casser un peu le rythme et de souffler entre 2 puzzles. La narration est également soutenue avec de nombreuses cinématiques entièrement doublées en français, c’est assez rare dans les productions indés pour être souligné !

Des énigmes à en perdre la tête

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Tout comme Nina qui recompose les épisodes de la vie de son père, Bob devra décomposer et recomposer les différentes parties de son corps pour progresser et résoudre les énigmes du jeu.
En effet, notre pécheur désarticulé a la capacité de séparer ses mains, ses jambes et sa tête pour interagir avec les éléments des énigmes. Par exemple, en propulsant la tête de Bob au loin, vous obtenez une perspective similaire à une vue à la troisième personne à partir de laquelle vous avez toujours le contrôle sur le reste du corps. Les jambes peuvent être dirigées à l’aide du stick tandis que les mains peuvent être propulsées au loin et rappelées à coups de gâchettes.

Là où ça se complique un peu, c’est que les mains peuvent aussi se déplacer individuellement en orientant la manette et en appuyant sur un bouton. L’ergonomie n’est pas des plus intuitives et même si je m’y suis fait rapidement, j’ai parfois rencontré quelques difficultés pour positionner les mains exactement là où je le voulais.

Au cours des niveaux, vous aurez aussi la possibilité de remplacer vos mains par divers ustensiles comme des pinces de crabe pour couper des câbles, des crochets de pirate pour s’agripper aux parois ou encore des doigts mécaniques pour diriger des machines. Plus tard dans le jeu vous pourrez aussi remplacer vos jambes par d’autres éléments mais je préfère ne pas trop vous en dire.

Le studio a su exploiter ce gameplay unique de façon ingénieuse pour nous pondre des énigmes vraiment satisfaisantes et jamais frustrantes. Au cours des 3 ou 4 heures de jeu que dure l’aventure, je n’ai jamais bloqué plus de 5 ou 10 minutes sur une énigme. D’ailleurs, on aurait aimé que la durée de vie soit un peu plus longue !

Et les graphismes ?

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Notre cher Bob aura l’occasion de visiter pas mal de lieux, îles tropicales, bateaux, fonds marins… Tous les environnements sont très colorés et nets. A vu de nez, je pense que le titre tourne en 90 FPS sans rétroprojection sur PSVR2. Je pense que sur Quest et PC, les graphismes seront relativement similaires.
Là où le casque de la PS5 se démarque un peu c’est sur les retours haptiques des manettes et du casque. Mention spéciale au lancer de tête dans le décors qui secoue bien le caisson. Rassurez-vous, vous avez la possibilité de diminuer ou couper cet effet.

Quid du confort ?

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Autant le premier jeu offrait un confort de jeu total avec une vue extérieure, autant Another Fisherman’s Tale demande un peu plus de bouteille en VR pour être tout à fait à l’aise. Entre balancer sa tête, jouer les Spiderman avec ses crochets et se déplacer en vue à la première personne, le jeu est relativement exigeant. Vous pouvez heureusement activer diverses options de confort comme les rotations par à coup, la téléportation ou encore le vignettage.

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