Metro Awakening : Une aventure terrifiante en VR [TEST]
Plongée en VR dans le Metro de Moscou avec Metro Awakening sur PSVR2, Quest et PCVR.
Probablement l’une des plus grandes attentes en VR pour cette fin d’année aux côtés de Batman Arkham Shadow, Metro Awakening du studio Vertigo Games est enfin disponible. Il est donc temps de vous livrer notre verdict. Toujours basé sur l’œuvre de Dmitri Gloukhovski, ce titre vous place dans la peau de Serdar, embarqué dans un voyage oscillant entre terreur et folie.
Il est beau, mon Metro
Inutile de tourner autour du pot : cette version Quest de Metro Awakening s’impose sans difficulté parmi les meilleures expériences disponibles sur le casque de Meta. Les éclairages sont soignés, les divers environnements bien réalisés, le LOD est discret, et les textures sont, dans la majorité des cas, réussies. La modélisation des PNJ et des ennemis est elle aussi de qualité. On sent que Vertigo Games a changé de moteur et bénéficié d’un budget plus conséquent, ce qui permet une réalisation de haute qualité, et c’est un plaisir à voir. Si on nous avait dit au lancement de l’Oculus Quest en 2019 qu’on aurait, en 2024, des jeux VR autonomes d’une telle qualité, je n’y aurais pas cru.
Le travail sonore est tout aussi réussi. Le jeu propose un mixage de qualité avec des bruitages excellents et une spatialisation impressionnante, qui nous pousse constamment à chercher la provenance des sons entendus. Les doublages, eux aussi, sont bien réalisés, même si l’absence de doublage en français est regrettable, surtout quand on sait que la franchise a toujours bénéficié d’excellents doublages dans cette langue.
Une immersion au rendez-vous ?
Metro Awakening est un jeu ultra-immersif, tant par son atmosphère que par son gameplay. Proposant plusieurs niveaux de difficulté, il n’est pas pour autant trop facile d’accès. Par exemple, il faut retirer le chargeur de son arme pour vérifier le nombre de balles restantes. On retrouve également quelques séquences d’infiltration, parfois légèrement scriptées, permettant de se prendre pour Solid Snake. Le jeu dispose bien entendu de toutes les options de confort imaginables.
Cependant, un léger regret persiste quant à l’absence quasi totale d’interactions. Seuls certains éléments sont interactifs : impossible de soulever un objet du décor pour l’observer, par exemple. Un détail pour certains, mais cet aspect renforcerait grandement l’immersion, et c’est dommage d’avoir des décors qui semblent parfois figés.
C’est terrifiant…
Même si les jeux Metro n’ont jamais été tendres en termes d’angoisse, cette version VR prend un malin plaisir à terroriser le joueur tout au long de l’aventure. Metro Awakening est bel et bien un jeu d’horreur, ce à quoi on ne s’attendait pas vraiment. Les « jump scares » sont nombreux, tout comme l’ambiance glaciale du titre. Le jeu nous plonge dans de sombres couloirs étroits, où seule notre lampe torche nous guide. Les ennemis sont terrifiants et aiment prendre le joueur par surprise, surgissant de tunnels étroits à tout moment. Les passages avec des araignées sont effroyables, mais heureusement, Vertigo Games a annoncé travailler sur un mode arachnophobe pour le jeu, ce qui est une bonne nouvelle.
Globalement, Metro Awakening est un jeu terrifiant et difficile : même en mode facile, les munitions sont rares, et la gestion de celles-ci, ainsi que celle du masque à gaz, augmente le stress tout au long de l’aventure. Ce mélange subtil entre survie et horreur est parfaitement maîtrisé.
Un gameplay à la hauteur ?
Côté gameplay, le jeu est parfaitement jouable en toutes circonstances, même s’il reste relativement classique dans ses choix. On transporte un sac à dos rempli de petits objets que l’on utilise au fil de l’aventure, comme une dynamo pour recharger la lampe frontale, entre autres. La gestion de l’inventaire est simplifiée : on stocke nos objets sur notre poitrine, notre dos ou nos épaules sans aucun souci.
Il est d’ailleurs bon de noter que le jeu est très permissif en termes de gestuelle : il n’est pas nécessaire d’être extrêmement précis pour attraper un objet dans son inventaire. Cela peut toutefois occasionner quelques problèmes, notamment lorsqu’on essaie d’attraper la seringue de soins mais qu’on saisit le sac à dos par erreur. Ce souci n’a cependant été relevé qu’en position assise ; en position debout, il ne s’est jamais reproduit.
La version PCVR et PSVR2 en détail
Le jeu étant aussi disponible sur d’autres plateformes VR, nous avons pu tester les versions PCVR et PSVR2. Sur PCVR, le jeu est parfaitement optimisé et tourne de manière fluide sur notre machine de test (RTX 4070 avec un Ryzen 5 3600x) : visuellement, il est magnifique, avec un rendu graphique nettement supérieur à la version Meta Quest (logique, vu la puissance de calcul). La version PSVR2, bien que très jolie, s’en sort un peu moins bien en raison d’une reprojection visible et d’une matrice de sous-pixels qui rend le tout parfois granuleux ; cela est dû non pas au jeu lui-même, mais à la conception du PSVR2. En fin de compte, peu importe la version choisie, chaque support offre un rendu graphique à la hauteur de ses capacités, et c’est bien l’essentiel.
Metro Awakening est bel et bien le chef-d'œuvre VR que nous espérions. Vertigo Games s'est surpassé en proposant une aventure rythmée, angoissante, qui immerge le joueur comme jamais dans l'univers créé par Dmitri Gloukhovski. Metro Awakening n’est pas un jeu que l’on joue, mais que l’on vit. C’est, sans conteste, l’un des meilleurs jeux VR de cette année, avec encore de belles surprises à venir en décembre.Score - 95%
95%
- Visuellement superbe pour le Quest 3
- Un gameplay à la hauteur
- Une ambiance glaçante
- Un travail sonore de qualité
- Une bonne durée de vie
- Absence de doublage en français
- Globalement très linéaire
Metro Awakening
Editeur : Vertigo
Plateformes : Quest, PSVR2, PCVR
Développeurs : Vertigo
Date de sortie : 7 novembre 2024
Prix : 40€
Site officiel
L’immersion est foireuse dans Métro… en VR… pour un jeu normal OK mais en VR, les possibilités sont sous exploitées voir inexistantes… stop le messonge des review ou bien il faut aller tester des jeux comme Into the radius si ce n’est pas fait ! Attention, le deux ne compte pas, il est loin d’être terminé.
Personnellement je suis dessus depuis quelques jours, en PCVR sur quest 3 avec une résolution en X1,5 et 90fps, c’est beau , c’est fluide et je trouve que c’est l’un des jeux les plus immersifs auquel j’ai eu l’occasion de jouer en VR.
Ecoute tout le monde porte sur le toit du monde le mode VR de RE4 alors que pour ouvrir une porte tu appuis sur un bouton et pareil pour monter une échelle. L’immersion est importante mais ça ne rends pas Metro moins bon pour autant, ce qu’il entreprends il le fait vraiment bien, je suis venu chercher une aventure narrative solo angoissante et oppréssante, je l’ai eue. Oui j’aurais aimé avoir plus d’interractions mais c’est comme ça et on fait avec.
Et par pitié arrêtez de croire qu’une review ou un test avec un avis différents du votre est forcément mauvais ou tronqué, vous valez mieux que ça.
Le jeu est excellent, les sensations des armes sur PSVR 2 j’adore, très jolie aussi. Le manque de varietée dans les niveaux…oui, mais difficile de varier dans une station de métro abandonnée. A l’inverse, je serais curieux de voir si les version classique de Metro font mieu. Selon moi, le seul point faible est le manque d’interaction avec l’environnement. On ne peut pas toucher grand chose a vrai dire, ce qui est surprenant de Vertigo Game apres Arizona Sunhine 2