ClubSport V3 – Test : Mon avis sur le pédalier de Fanatec

Disponible depuis 2015, le ClubSport pedals V3 (avec sa déclinaison inversée) représente ce qui se fait de mieux actuellement en termes de pédaliers chez Fanatec. Proposé à 400€, il a pour lui pas mal d’atouts mais aussi quelques défauts. Après plus d’un an à l’utiliser en association avec un GT DD Pro, je vous livre mes impressions.

Caractéristiques du ClubSport pedals V3

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Comme vous l’avez surement remarqué sur les photos, le ClubSport pedals V3 dispose d’un embrayage en plus de la pédale de frein et de l’accélérateur.

L’embrayage et l’accélérateur sont tous deux équipés de capteurs à effet Hall censés détecter avec plus de précision vos mouvements mais aussi allonger la durée de vie de la partie électronique. Le frein quant à lui est doté d’un Load Cell pour plus de précision lors du freinage.

ClubSport pedals V3 Load Cell

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Le load cell permet de détecter la pression exercée sur la pédale de frein. Contrairement aux potentiomètres traditionnels qui mesurent la position de la pédale, le load cell mesure la force appliquée sur la pédale jusqu’à 90Kg.
La pédale est relativement dure par rapport à un frein classique et pour en tirer le meilleur, il vaut mieux l’utiliser avec un cockpit solide, auquel cas le pédalier et votre chaise risquent de glisser et ruiner vos temps.
Utiliser un cockpit permet d’exploiter à 100% le V3 en adoptant une position de conduite de type GT et donc solliciter les groupes musculaires de la jambe plutôt que ceux de la cheville. Cela permet de mieux contrôler son freinage et de développer plus efficacement sa mémoire musculaire.

Au premier abord, la pédale de frein peut sembler trop dure, mais c’est justement ce qui m’a permis d’améliorer mes chronos et d’être plus régulier. Il est d’ailleurs possible de renforcer davantage la dureté du frein avec le Brake Performance Kit (test à venir), malheureusement il est vendu séparément.

Embrayage et accélérateur

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L’embrayage offre un ressenti très sympa, avec un mouvement qui se fait en deux temps. Vous ressentez une première résistance longue et légère qui lâche d’un coup lorsque vous arrivez en bout de course.
Quant à l’accélérateur, rien de spécial à noter en terme de ressenti, il est parfaitement fonctionnel.

Des vibrations sur l’accélérateur et le frein

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Fanatec a eu la bonne idée de placer des petits moteurs rotatifs sur l’accélérateur et le frein. Ils se déclenchent pour simuler l’ABS, indiquer lorsqu’un certain seuil de frein est dépassé ou encore pour notifier les blocages de roues. Le rendu des vibrations est très sympa mais parfois un peu trop discret et certains jeux ne sont malheureusement pas compatibles.

A noter que cette fonctionnalité est présente également sur Xbox et PlayStation si les jeux sont compatibles.

Compatibilité & connectiques

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Sous le repose-pieds, vous trouverez une partie électronique équipée de différentes prises :

• 1 connecteur USB à relier au PC ou à la base.
• 1 connecteur RJ45 nécessaire pour faire la mise à jour du firmware.
• 1 connecteur RJ45 pour brancher un frein à main.

En termes de compatibilité, vous pouvez brancher le V3 directement à un PC via le câble USB ou via la base. Pour les consoles Xbox et PlayStation, vous devrez forcément passer par une base Fanatec en connectant le pédalier directement à celle-ci.

Tout en métal et en aluminium avec des teintes noires et rouges, le ClubSport pedals V3 affiche une sacrée allure. Heureusement, son look reflète sa qualité de fabrication car l’ensemble est super stable et solide, avec zéro jeu perceptible entres les différents éléments.

J’ai tout de même un petit reproche concernant le repose-pieds, ces satanés vis de fixation en aluminium sont aussi résistantes que du gruyère. Evitez de trop les manipuler et surtout ne les serrez pas trop sinon je vous raconte pas la galère pour les extraire si la tête de vis est abimée.

Réglages du ClubSport pedals V3

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Le ClubSport pedals V3 offre de nombreuses options de réglages bien sympathiques :

• La possibilité de régler sans outil la course du frein et sa dureté à l’aide d’une molette à l’arrière de la pédale.
• Dans la boîte, vous trouverez 3 extensions de pédales en plastique dur qui offrent une surface convexe avec la possibilité d’ajuster précisément leur angle et leur position.
• Les pédales en aluminium peuvent également être déplacées verticalement et horizontalement grâce aux trous présents sur leur surface.
• Le pédalier est fourni avec 2 jeux de ressorts, pour modifier la résistance de l’embrayage et de l’accélérateur.
• Vous pouvez aussi modifier la course des pédales en tournant la vis sur laquelle repose les ressorts.
• Côté logiciel, vous pouvez aussi régler le niveau de pression du frein load cell, vous n’avez pas forcément besoin de presser 90 KG à chaque fois pour freiner au maximum.

C’est pas mal tout cela mais il manque tout de même quelques options que l’on retrouve désormais sur les pédaliers haut de gamme plus récents (mais plus chers).

• Impossibilité de gérer les espaces entre les pédales.
• Impossible aussi d’enlever la pédale d’embrayage pour ceux qui n’en n’ont pas l’utilité ou pour ceux qui veulent garder leurs genoux plus longtemps.
• Impossible de personnaliser les courbes de l’accélérateur et du frein au niveau logiciel.